Le Pays Dogon

Publié le par gilles

La population du Pays Dogon est estiméeà plus de 300  000 personnes.

Le Pays dogon est peuplé quasi exclusivement de 2 ethnies:

Les Dogons (...!)

Ils sont cultivateurs et sédentaires. Leur principale ressource est le mil qui pousse bien et vite

(durant la saison des pluies de fin juin à début octobre).Aux dernières nouvelles (fin octobre) il a peu plu cette année et les récoltes sont mauvaises...

La langue dogon regroupe une vingtaine dialectes (et il peut arriver qu’ils ne se comprennent pas entre eux..). Il existe aussi une langue secrète, le sigi so, langue réservée à la société des masques. (voir l'article)

Les Dogons sont liés avec l’ethnie des Bozos (ethnie qui vie de l’économie liée au fleuve Niger - pêche, transport -) par la "parenté à plaisanterie". Dogons et Bozos se moquent réciproquement mais parallèlement se doivent assistance.

 

Les castes dogons sont formées de tous ceux qui ne cultivent pas la terre: griots, artisans du fer, du bois, du cuir. Les relations sexuelles avec les membres du groupe des cultivateurs leur sont interdites. Ils habitent des quartiers séparés, se marient entre eux et sont organisés en familles étendues comme les autres Dogon.

Les forgerons en sont un exemple typique:

Ils vivent dans les villages dogons et travaille le fer et le bois pour réaliser les outils pour les travaux des champs, sculpter le bois, faire de magnifiques figurines en bronze.

Ils n'ont pas le droit de se marier avec les Dogons.

Les Peuls

Ils sont des éleveurs donc nomades; ils se déplacent en fonction des endroits où il y a de la nourriture et de l'eau. Les dogons ("riches") leur confient traditionnellement certains de leurs animaux et troquent le gardiennage contre du mil.

Il arrivent que les Dogons "courent" après les Peuls pour savoir où sont les animaux qu'ils leur ont confiés... et comme les peuls déménagent souvent et sans crier gare... Il parait que ce n'est parfois pas triste ! Certains Peuls sont aussi sédentaires ou semi sédentaires.

Les Bellas

Ethnie semble t'il très pauvre et plus ou moins mal considérée par les autres.

Il y avait en février 2005 un village au pied de la falaise.

Si vous avez des infos fiables ... merci

 

 

Source Wikipédia

 L'alimentation

Le mil est l'élément central de l'alimentation. Il est consommé sous la forme d'une bouillie appelé "Tô" agrémenté parfois de sauces à base de feuilles de baobabs et/ou de poisson séché (riches en protéines)

Pour info: 1 sac de mil qui peut mourrir une famille de 15 personnes pendant deux semaines coûte environ 25 €

 

La plupart des gens ne consomme que cela tous les jours de l'année.

Quand la recolte est mauvaise (sécheresse, criquets...) on se trouve trés vite confronté à des problèmes graves de malnutrition

Le riz est un plat de fête !

La viande est parfois consommée essentiellement les jours de marché par les plus "riches" et pour la grande fête de Tabaski les familles musulmanes mangent "le" mouton.  Ils élèvent aussi du petit bétail, surtout des moutons et les fameux "poulets bicyclette"...

Un axe de développement économique: les oignons

Là où il y a encore assez d’eau dans la première partie de la saison sèche de décembre à fin Mars (autour Sangha en particulier).Les Dogons cultivent des oignons mais c'est qu'une toute petite partie du pays dogon qui peut le faire.

 

 

Initiée par Marcel Griole dans les année 30 cette culture permet de commercialiser dans une grande partie de l'Afrique des boulettes d'oignons séchés. Elle a permis des échanges avec des marchandises que l'on ne trouvait pas sur place (le sel par exemple). Aujourd'hui cette culture apporte un peu plus d'aisance au Dogons qui peuvent la pratiquer.

Mais cette culture nécessite beaucoup d'eau. Nos amis de Bilou toguna travaille activement sur ce thème en réalisant des barrages.

 

 

Le tourisme

 

Le pays Dogon est devenu la première région touristique du Mali et de l’Afrique de l’ouest. S’il constitue une source importante de revenus pour certains villageois où passe les "toubabs" (litéralement "médecins" en fait les blancs), il ne va pas sans poser problèmes. Des enfants deviennent des mendiants, certains jeunes quittent l’école pour devenir guides sans aucune formation.

On peut raisonnablement estimer que pas plus de 5 à 10 % des Habitants du Pays Dogon

"profitent" de la mane touristique.

 

 

 

 

Publié dans via-sahel-toulouse

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